Lorsque nous nous trouvons confrontés à un problème informatique, le temps semble se resserrer, et une angoisse sourde accompagne ces « délicieux » moments.
Hier, pour la deuxième fois en un an, mon cher Max, mon Mac deuxième du nom a eu une défaillance, me rappelant au passage qu’il n’est pas éternel.
Je travaillais sagement, ravie d’avoir enfin trouvé le fil qui me permettait d’écrire mon article lorsque… tout s’est bloqué.
Plus moyen de rien faire.
Tout les utilisateurs de Mac vous diront à quel point ce genre d’événement est rare avec ces ordinateurs.
Plutôt étonnée, j’ai donc tenté de le relancer, sans succès.
J’ai tout essayé.
Au bout d’une demi-heure, il a fallu se résoudre à appeler le service de dépannage Mac, toujours rapide et efficace.
En quelques minutes, mon brave compagnon était réanimé mais ne reconnaissait plus ni ma souris ni mon clavier.
Il a donc fallu avoir recours à une souris à fil achetée en urgence avant de pouvoir reprendre possession des lieux.
Pour la deuxième fois en un an, après m’avoir posé une question concernant l’âge de mon fidèle ordinateur, j’ai entendu un technicien Mac marquer un temps d’arrêt avant de me dire sur un ton compatissant: « Enregistrez bien vos données sur disque dur externe…Votre ordinateur arrive sans doute à bout de souffle. »
A bout de souffle?
Mais… il n’a que 5 1/2 ans!
J’ai cependant pris le conseil très sérieux, et dès que Max a surmonté son malaise, j’ai enregistré ses données sur un autre disque dur.
En espérant qu’il ne remarque rien: je n’ai pas envie de le vexer…
J’utilise Max pour un usage professionnel.
S’il rend l’âme, je serai dans un pétrin que je ne me souhaite pas.
Ce matin, très tôt, alors que je revenais dans mon bureau, j’ai voulu en avoir le coeur net, et j’ai effectué une recherche afin de savoir à combien est estimée la durée de vie d’un ordinateur.
J’ai été assez affolée d’apprendre que, pour un portable, elle est de 3 ans tandis que pour un ordinateur de bureau, elle est de 5 ans.
C’est peu…
Ce matin, Mac a l’air vaillant.
Il obéit au doigt et à l’oeil, comme à son habitude, et se met en quatre pour répondre à mes moindres souhaits.
Mais je sais désormais qu’il est aujourd’hui un « vieil » ordi… et qu’il faut que je pense à assurer sa succession.
Même si, lorsque je le vois fringuant comme il l’est aujourd’hui, je ne lui donnerais pas son âge…
Martine Bernier