Ce matin, un commentaire attendait mon approbation sur Ecriplume.
J’ai eu l’heureuse surprise de découvrir le message suivant:
« Merci de ce très élogieux compte-rendu qui me va droit au cœur comme à chaque fois que je découvre que les dessins de mon grand-oncle intéressent, et même, charment, quelqu’un.
J’en profite juste pour corriger deux ou trois petites imprécisions.Il s’est passé pas mal d’années entre la mort de Secundina, la mère de Josep, et le moment où, célibataire invétéré, il a fini par faire de sa « bonne à tout faire » sa compagne. Il n’y a pas de relation de cause à effet entre la disparition de sa mère et le début de sa vie en couple comme semble le suggérer votre texte.
Par ailleurs, celle qui a la mort de Josep récupéra des mains de sa compagne son oeuvre ce fut non pas « sa petite nièce » ma mère, qui était sa nièce (et aussi sa filleule). Et à sa propre mort, c’est moi, son fils (et donc, petit-neveu de l’artiste) qui en pris possession et fonda, avec des amis bien plus connaisseurs que moi, l’Association des Amis de Josep Baqué dans le but de diffuser son oeuvre jusque là complètement inconnue.
Bien à vous
Esteve Freixa i Baqué »
J’ai corrigé les imprécisions qui figuraient dans le texte, ai répondu à Esteve que je remercie encore au passage, et je ne résiste pas à mettre son commentaire à l’honneur aujourd’hui.
Il arrive que les informations que je reçois comporte de petites erreurs, que je suis heureuse de pouvoir rectifier.
J’adorerais en apprendre davantage sur Josep Baqué, l’artiste actuellement exposé à la Collection d’Art Brut de Lausanne.
Quel homme était-il?
J’imagine que l’émotion et la surprise de sa nièce, en découvrant ses dessins après sa mort, ont dû être énormes.
Les artistes discrets qui, par pudeur ou pour toute autre raison, n’ont jamais fait connaître leur travail de leur vivant ont un côté fascinant…
Martine Bernier
Premier article d’Ecriplume consacré à Josep Baqué: