Les jours embrouilles

Nous connaissons tous cela: ces jours où « rien ne va ».
Enfin… tout est relatif: je vis dans de bonnes conditions, dans un pays paisible.
Ces petits riens ne sont que des détails par rapport à la situation des millions de gens à travers le monde.

Donc, je ne me plains pas: j’observe!

La mini série des agacements a commencé hier.
Il y a une semaine, bien décidée à faire quelque chose pour lutter contre les appels intempestifs des call center,  j’ai appelé Swisscom pour savoir s’il existait un moyen de bloquer certains numéros entrants.
Et… oui! Il fallait pour cela passer en fibre optique, installer un nouveau routeur etc.
J’ai accepté, ai reçu mon matériel et l’ai installé.
Pour cela, j’ai eu recours à un technicien pour un détail non résolu.
A la fin de notre entretien, je lui ai demandé quand la commande blocage d’appels sera utilisable puisqu’elle n’est pas encore en service.
Et j’ai eu la réponse la plus délicieusement  suisse de ma vie: « Et bien, patience, cela se met gentiment en place… »
Hier, en me levant, un message m’attendait sur mon ordinateur: c’était le moment de connecter tout cela pour que tout fonctionne.
Je suis à la lettre les instructions.
Internet fonctionne, la TV fonctionne mais… pas de téléphone.
Vers 8 heures donc, j’appelle le support de Swisscom et un monsieur charmant m’explique comment faire.
Hop: je rebranche et mon téléphone reprend vie.
A moitié.
Car si je peux appeler, toute personne essayant de me joindre apprend que  « ce numéro est hors service ».
Grrr.
Re appel à Swisscom , mais cette fois, plus moyen de les atteindre.
Il est vrai que nous sommes en jour de Fête Nationale.

En fin de journée, mon Capitaine doit s’absenter.
Et c’est bien connu: quand le chat n’est pas là, les souris dansent.
Ici, le chat… c’était Pomme.
Lors de la sortie du soir, elle aperçoit un (vrai) chat et, sans crier gare, fonce à ses trousses, sur la rue.
Aucun de mes appels ne l’a ramenée à la raison et à la maison pendant plusieurs secondes.
C’est rare, mais cela arrive.
Quand elle a consenti à revenir tête basse vers le jardin, j’étais furieuse.
D’autant que l’une de mes voisines, dont l’amour des animaux n’est pas la qualité principale, en a profité pour aimablement commenter l’attitude de mon Mogwaï indiscipliné.
En remontant, Pomme était penaude… et punie.
Soirée panier obligatoire, dans un silence pesant.

Une nuit de feu d’artifice, de pétards et de piqûres de moustiques voraces plus tard, je me prépare pour rejoindre mon fils aîné pour une matinée de grande manoeuvre.
Au moment de prendre les médicaments qui me maintiennent dans une forme tout à fait acceptable, l’un d’eux prend la poudre d’escampette.
Impossible à retrouver.
Je renonce à envoyer la colonne de secours, m’installe devant mon ordinateur et là…
Plus de connexion internet.
Plus de téléphone.
Et plus moyen d’utiliser l’imprimante.
Plus rien, quoâ.

Une visite au nouveau routeur s’impose.
– Toi, tu ne vas pas commencer à me contrarier!

Je mets la bête hors circuit, la rallume, pousse sur les bons boutons, et hop: tout refonctionne.
Sauf le téléphone dans le sens des appels entrant, of course.
Ce serait trop beau.

Bon, l’heure passe, il est temps d’aller rejoindre mon fiston.
Mais ce téléphone qui me nargue ne perd rien pour attendre!
Zzzzzzzennnn…..

Martine Bernier

 

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