Hum.
Comme je prends rarement de vacances, et que même en congé j’écris encore, je connais mal le syndrome du « difficile retour ».
Je suis même plutôt contente de me remettre au travail et… d’en avoir!
Difficile pour moi, donc, de comprendre pourquoi, depuis le début du week-end, j’éprouvais comme un flottement.
Flottement qui m’a poussée à réunir mes idées pour les articles qui m’attendaient lorsque je me remettrais à mon clavier.
Ce matin, très tôt, j’ai salué Max 3, mon Mac, comme tous les jours.
Depuis que nous nous sommes mutuellement apprivoisés, il est devenu mon complice.
Un complice fiable.
J’ai jeté un coup d’oeil à mon bureau, plutôt en ordre.
Puis j’ai lu mes courriers électroniques auxquels j’ai commencé à répondre pour enfin revoir la liste des tâches à effectuer aujourd’hui.
Rien d’impossible en perspective.
Mon inséparable Pomme a repris sa place dans le « panier intello » comme j’appelle mentalement son panier installé devant les bibliothèques, à côte de moi.
Lorsque j’aurai commencé à travailler, le flottement va se dissiper, je le sais.
A moins que… ce malaise ne vienne pas du travail qui m’attend mais tout simplement du fait que je serai moins souvent avec mon Capitaine qui lui aussi va reprendre ses activités.
J’ai comme l’impression que je ressens ce que des millions d’autres personnes ressentent après avoir passé quelques jours au vert.
Tiens?
Serais-je en train de devenir normale??
Martine Bernier