Il y a un ou deux jours, j’ai déposé cette photo sur Facebook.
La jumelle de ma première machine à écrire, reçue pour mes 14 ans.
J’en avais déjà parlé sur Ecriplume en septembre 2012. ( Ecriplume: le chemin vers l’ordinateur )
J‘avoue: je suis fascinée par la rapidité avec laquelle la technologie a avancé au cours de ces trente dernières années…
J’ai donc posté cette photo, ravie d’avoir retrouvé une trace de cette bonne vieille Olivetti et persuadée que cela n’intéresserait personne d’autre que moi.
Je me trompais!
Parmi les personnes qui se sont intéressées à l’image, toutes ou presque ont mis un petit commentaire rappelant un souvenir lié à ce genre de machine.
Le « ding » de fin de ligne, la frappe si dure et le son lancinant qui y était lié (impossible de taper discrètement une lettre sans que toute la maison soit au courant de l’exercice!), le « raaaak » du chariot qui revient, les fautes de frappe impossibles à corriger sans Typex (et encore!), les doigts qui glissaient pour aller se coincer entre deux touches, le papier carbone et le ruban qui salissaient les mains…
Le tout donnait des souvenirs sans réelle nostalgie car nous sommes finalement tous ravis de bénéficier aujourd’hui de nos claviers souples et silencieux reliés à des ordinateurs et des traitements de texte plus que confortables.
Et pourtant, nous réagissons tous avec une toute petite pointe de tendresse face à ces objets qui nous ont accompagnés.
L’un de mes amis a ponctué les débats avec cette phrase très fine: « Dire que les générations suivantes courront les brocantes en quête de leur première tablette! »
N’est-ce pas déjà le cas avec les premiers Commodore?
Martine Bernier