Ces derniers jours, j’ai rejoint la Grande Confrérie de Ceux qui l’Ont Eu.
Eu quoi?
Cet espèce de méchant virus qui fait patiemment le siège de votre petite personne jusqu’à ce qu’il vous renverse et ne vous lâche que lorsque vous ressemblez à une épave désorientée.
J’ai eu de la chance: après deux ou trois petits jours de flottement, il me semble que les forces me reviennent… juste à temps pour reprendre le travail.
C’est donc un petit matin un peu pâlot, mais un petit matin d’attaque quand même qui m’attend dans mon bureau.
Mon truc pour ne pas faire partie des grands déprimés qui reprennent le chemin de leur vie à regret après leurs congés?
Je ne me suis pas vraiment arrêtée, m’arrangeant pour travailler un peu chaque jour ou presque, discrètement.
Ce début d’année s’annonce chargé, il n’y a pas d’autre choix que de prendre un jour après l’autre.
Sans oublier un point essentiel: quelle chance d’avoir du travail!
Martine Bernier