Un amour exemplaire… un livre formidable

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Chère Madame Cestac,

Cette fois, il faut que je vous le dise: vous me faites craquer.
Je ne me souviens plus de la première fois où j’ai lu l’un de vos albums.
Mais je sais que, ce jour-là, dès que j’ai découvert vos personnages au gros nez rond, l’intelligence et la tendresse qui habite chacun de vos livres, j’ai été happée.
Et depuis, à chaque fois que sort un nouvel album, je me précipite.
Vous m’avez baladée avec vous dans chacune de vos histoires.
Et je ne suis jamais déçue.

Et puis, il y a quelques jours, les éditions Dargaud m’ont fait parvenir votre dernier-né: « Un amour exemplaire ».
Et cette fois… je vous écris.
Ce que vous avez fait là, avec votre copain Daniel Pennac, c’est ce que j’appelle un chef-d’oeuvre.61OyUr64Q1L._SX258_BO1,204,203,200_
L’histoire de Germaine et Jean, que votre complice a regardé vivre, puis appris à connaître, quand il était gamin, est
délicieuse…
J’ai adoré Germaine, cette petite nana boule de bonheur, et Jean, son grand échalas dégarni de mari au monocle coincé au-dessus de son nez même pas rond.
Vous m’avez embarquée dans cet univers drôle, tendre, émouvant, original…
Même la façon dont vous campez l’histoire est épatante.
Daniel vous la raconte dans un bistrot où le patron comme les clients se passionnent eux aussi pour son récit.
Et nous… nous avons l’impression d’être là, assis à la table d’à côté, suspendus à vos lèvres et à vos dessins.
Vous deux, quand vous vous associez pour réaliser un album, c’est… formidable.
Et là, plus encore, vous avez enfanté une merveille,  qui fait un bien fou à celui qui le lit.
Et nous en avons tous bien besoin.
Alors merci… merci pour ce bijou.
J’espère qu’un maximum de lecteurs le liront pour qu’ils se sentent aussi bien que je l’ai été en atteignant  la dernière page.
Quoique… j’avais tellement peu envie de vous quitter, tous, que j’aurais bien aimé que l’histoire ne se termine jamais.

Tiens, je voulais aussi vous dire: je garderai le dossier de presse qui accompagne votre BD, exceptionnellement.
Ne fut-ce que pour le fil de dessins « En attendant Pennac… ou le vertige de la bulle blanche! »
Et pour la phrase qui souligne le fait que vous êtes devenue « l’un des piliers de la bande dessinée inventive à vocation euphorisante ».
Votre bouquin, je l’ai déjà relu deux fois.
Et je lui ai fixé un nouveau rendez-vous pour ce soir.
Et ça… ça ne m’était jamais arrivé!
Merci, merci, merci, merci, merci….

Martine Bernier

« Un amour exemplaire », Florence Cestac, Daniel Pennac, Ed. Dragon.

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