Je ne sais pas ce qu’il en est dans vos régions, mais, ici, l’année semble être celle des coquelicots!
Je n’en ai jamais vu autant dans les alentours.
Des champs tachetés de rouge, des bandes cramoisies en bordure de routes, de petits groupes qui poussent en électrons libres dans les endroits les plus improbables: ils sont les éclats de vie de nos printemps.
Comme à chaque fois que j’en vois, je pense à Monet et à ses tableaux, et je m’imprègne de ces gouttes de bonheur aussi éphémères qu’écarlates.
Je me suis amusée à chercher quels noms étaient donnés au coquelicot dans d’autres langues que la nôtre.
En Italie, il s’appelle Rosolaccio ou Papavero.
En Espage: Amapola.
Au Portugal: Papoila ou papaoula.
En turc: Gelincik, qui veut dire « petite mariée ».
Chez les Berbères: Aflelou (hé oui!).
En Allemagne: Klatschmohn ou Feldmohn.
Et les Anglophones l’appellent « Com Poppy » ou « Field Poppy ».
Coquelicot…
J’aime bien notre version française…
Son étymologie remonte à 1545 où il était appelé « coquelicoq », une variante de « coquerico » utilisée dès 1339 pour désigner la fleur rouge en référence à la crête du coq.
Impossible pour moi de la regarder sans la voir…
Elle méritait bien quelques lignes en ce petit matin frisquet!
Martine Bernier