Je ne pourrais pas ou très difficilement me passer de l’informatique.
Je voue une reconnaissance sans borne à mon ordinateur, aux traitements de textes, au courrier électronique et à Internet.
Ceci dit, les sautes d’humeur de ces petites merveilles me pétrifient.
Surtout lorsqu’elles touchent mon bien-aimé Mac, dit Max.
Je n’arrive pas à accepter que tout puisse chavirer en une nuit.
La veille au soir, après une journée de travail où il a été comme toujours un assistant idéal, je le quitte pour qu’il ait droit lui aussi à une nuit réparatrice.
Nous sommes tellement proches que c’est à peine si je ne lui fais pas la bise en partant!
Alors… pourquoi n’ai-je rien vu, pourquoi ne m’a-t-il rien dit?
Le lendemain matin, lors de notre premier face à face… c’est Pearl Harbor.
Que ce soit Safari ou Firefox: ses navigateurs semblent avoir été pris de folie.
Impossible d’utiliser sereinement Internet.
C’est donc grâce à mon brave petit PC portable que j’écris ce matin, en attendant ce soir où Max ira chez « le docteur ».
Je devrais dire: le Grand Sorcier Blanc, tant il est capable de miracles.
Et comme à chaque fois, je me demande ce qu’il arrivera si, un jour, il n’y a plus ni électricité, ni connexion à Internet.
Je sens que je vais essayer de me procurer une bonne vieille machine à écrire au cas où…
Martine Bernier