Un ouragan.
Nos journées ressemblent souvent à cela: un tourbillon d’activités que nous ordonnons du mieux que nous pouvons.
Cette semaine, je l’ai vue comme la traversée d’une rivière.
Je suis passée d’un galet à un autre, d’une tâche à la suivante, d’un rendez-vous à l’autre jusqu’à arriver à l’autre rive, le week-end.
Cette fois, ce n’est pas un week-end de farniente.
Trop de choses sont prévues la semaine prochaine pour que je snobe mon bureau pendant deux jours.
Mais là, alors que je suis en plein article tandis que mon Capitaine et Pomme vaquent à leurs occupations, j’ai décidé de prendre cinq minutes pour repenser aux événements les plus marquants de ces derniers jours écoulés.
Une petie Juliette est née chez le fils de mon amie et son épouse.
Mon présent de naissance est prêt: je me réjouis de faire sa connaissance…
***
Une famille est happée par l’horreur du départ voulu et tragique de l’une des leurs.
La nouvelle a plongé toute une région dans la consternation.
Y compris ma chère Dame de Chiboz qui s’interroge sur les tristes méfaits de la dépression…
***
Conférence de rédaction à l’image de celui qui la dirige: sympathique, conviviale, à l’écoute de chacun.
J’y retrouve une adorable collègue avec laquelle nous épiloguons longuement sur notre expérience commune de grands-mères.
Une connivence joyeuse qui me rappelle les conversations que nous avions entre jeunes mamans lorsque nous attendions la sortie de nos enfants, à l’école…
C’était avec d’autres femmes, mais la relation est sensiblement identique.
***
Passage chez nos « petits-enfants d’Evian ».
J’adore… même si je dois rentrer à toute vitesse pour ne pas manquer un rendez-vous téléphonique!
***
De longues heures de travail dévorent la semaine… et j’aime ça.
Mais aussi une foule de petits bonheurs, d’images lumineuses, d’échanges forts.
Fin de pause.
Si je veux terminer cette article et profiter un peu du week-end, il faut que je m’y remette.
Martine Bernier