Cher Sir Fleming…

Tandis que je savoure les bienfaits des antibiotiques, je pense… à ceux qui les ont mis au point.
Dès 1877, Louis Pasteur avait déjà noté que l’antagonisme existant entre certains champignons et certains microbes pouvait être à la base d’une thérapie.
En 1928, Alexander Fleming, médecin britannique de son état, étudiait une culture de staphylocoques lorsqu’il a observa par hasard l’absence de microbes autour d’une moisissure de Pénicillium notatum.

Il a donc extrait de ce champignon une substance antibactérienne qu’il baptisera « pénicilline ».
Mais son produit n’en est qu’à ses balbutiements et perd rapidement ses propriétés.
Quatre ans plus tard, le médecin abandonne l’étude.
En 1939, une équipe de trois chercheurs d’Oxford (E. Chain, M. Florey et C. Healey) parviennent à isoler une pénicilline parfaitement purifiée.
Le premier essai concluant sur un homme sain date du 21 janvier 1941, puis, en février suivant, il sera donné à six malades avec succès.

1941… Même pas cent ans que ce médicament a été créé…
Aujourd’hui, il nous semble normal d’avoir recours aux antibiotiques.
C’est devenu une habitude plus ou moins fréquente, un droit, presqu’un automatisme.

N’empêche…
Je pense à ces hommes sans lesquels tant de pneumonies et autres infections de toute sorte auraient un jour risqué de mal tourner pour beaucoup d’entre nous s’ils n’avaient pas mis au point ces médicaments si précieux.

Quand je pense qu’il a fallu  un coup du hasard pour que tout commence…

Martine Bernier

 

par

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *