Depuis une semaine, mes journées de travail sont interminables.
Elles commencent aux aurores pour ne se terminer que tard dans la soirée.
C’est ainsi: un passage survolté dans mon emploi du temps, qui devrait se calmer un peu d’ici la fin de la semaine.
Je ne m’en plains pas, me trouvant plutôt chanceuse.
Mais mon bureau, lui, souffre.
J’ai beau m’efforcer de le tenir plus ou moins accessible, il ploie sous le poids des documents dont j’ai besoin et de la pile de ceux en attente.
Comme je n’ai pas le temps de le soulager de tout ce que j’y entasse, il a à nouveau un look désordonné qui ne me plaît pas.
Donc, chaque matin, je le regarde, me dis que je vais m’attaquer à ma tâche, et que dès que j’aurai passé ce « Cap Chaud », je consacrerai un bon moment au rangement.
Apparemment, cette situation doit me frustrer, car dans la soirée, j’ai profité d’une pause pour « éclaircir » la salle de bain.
Un nettoyage par le vide nécessaire qui m’a ravie.
Mais lorsque je suis revenue dans mon bureau, la chape de plomb est revenue.
J’avais beau me venger en agissant ailleurs, c’est ici qu’il faudrait intervenir.
Et c’est impossible tant que je n’en aurai pas terminé avec mes piles de cahiers, de fiches, de livres et autres documents.
Bon.
Je vais reprendre le fil de mes écrits.
Mais je me suis fait une promesse: d’ici ce soir, un ordre magistral règnera sur ce bureau!
Foi de moi!
Martine Bernier
