Depuis qu’il est enfant, Stéphane, dont j’ai déjà parlé ici, est passionné et doué pour l’informatique, au point d’en avoir tout naturellement fait son métier.
Il y a quelques jours, il s’était rendu au chevet de mon Mac à la mémoire saturée, pour lui poser un nouveau disque dur, beaucoup plus puissant que le premier.
Je lui avais posé la question, fallait-il ou non faire évoluer tout de suite mon fidèle compagnon vers El Capitan, ou devais-je attendre que d’éventuels bugs aient été décelés.
Il m’avait alors proposé de prendre mon premier disque dur avec lui, d’y installer cette nouvelle plateforme d’exploitation lorsque la nouvelle mise à jour serait en service, puis de me le ramener pour que je vérifie que toutes mes applications consentaient à fonctionner dans ces nouvelles conditions.
Si tout se passe bien, je n’aurais alors plus qu’à migrer vers Capitan.
Hier, il passe avec sa petite fille pour me ramener mon disque dur équipé et une conversation s’engage sur le sujet informatique.
C’est là que je lui dis incidemment que même si le logiciel de gestion de données que j’utilisais par le passé ne devait plus fonctionner, je n’en ferais pas une maladie.
Il m’avait servi jusqu’alors à tenter de répertorier les ouvrages de ma bibliothèque, mais j’en ai tellement que je n’avais pas eu le courage et le temps d’arriver au bout.
Rentrer chaque fiche une à une est un travail de très longue haleine…
C’est là que mon visiteur m’a parlé de Délicious Library, m’expliquant qu’il suffisait de scanner livres, films ou CD en les passant devant la caméra de l’écran pour qu’ils soient pris en compte dans la base de données.
O merveille!!!
Il a ajouté que, pour certains articles qui ne « passent » pas, il fallait écrire les données à la main.
Après son départ, j’avais donc la mission de vérifier que tout fonctionne avec Capitan.
Mais je n’ai pas pu m’en empêcher: je suis partie à la recherche de Délicious Library que je me suis empressée de télécharger.
Et j’ai commencé à présenter à l’écran quelques livres de l’une de mes étagères.
Miracle!!! Ca fonctionnait!
Mon Capitaine partit pour la soirée, je me suis dit, dès 21 heures, que j’allais continuer à avancer.
Je m’étais fixé de rentrer une trentaine de livres.
Des heures plus tard, l’entièreté de cette première bibliothèque soit un peu plus d’une centaine d’ouvrages, était « dans la boîte »!
Je m’étais amusée à créer des étagères virtuelles selon les sujets, et les couvertures s’alignent, grâce à l’association du logiciel et d’Amazon.
Plus qu’environ 5 ou 6000 livres, et tout sera répertorié!
Ce matin donc, je me demande si Stéphane serait content que je brûle un cierge en son honneur ou s’il préférerait savoir que je lui voue une reconnaissance éternelle, notamment pour la gentillesse avec laquelle il partage son vaste savoir!
Je dis « notamment » car c’est loin d’être la seule de ses qualités!
Heu… promis, dès que j’aurai terminé les articles de ma journée, avant de me replonger dans ma bibliothèque, j’irai faire un tour du côté du petit disque dur qui attend ma vérification!
Martine Bernier