L’article d »hier a une suite… burlesque.
Oui, je l’avoue… je n’ai pas tout dit!
A midi,je retrouvais mon Capitaine et nous étions à table lorsque j’ai entrepris de lui raconter…
– Tu sais, ton abricotier en boutons?
– Oui?
– Hier soir, j’étais tellement ravie de le voir couvert de futures fleurs que ce matin, j’ai pris mon iPhone pour le photographier.
Il me regarde d’un air interrogateur… je continue:
– Seulement j’étais plongée dans ma photo, je surveillais Pomme du coin de l’oeil et, mentalement depuis hier, je réfléchis aux questions de mon interview de la semaine prochaine. Et à ton avis, qu’est-ce que ça a donné?
– …?
– … j’ai oublié que j’étais dans un escalier.
– Tu es tombée?!
– Je me suis redressée, mais je me suis foulé la cheville. C’est malin!
– Mais non!!! Et la photo?
– Complètement ratée. L’arbre est posé contre un mur laid, dans un escalier laid aussi, bref… impossible. Je te jure… tout ça pour ça! Je ne suis pas un cadeau…
Sage comme une image, mon Capitaine continue à préparer sa tartine sans broncher.
– Hum? Je ne suis pas un cadeau?
Sourire irrésistible de mon grand homme:
– Ca, c’est vrai!
– Mais? Tu étais censé protester!
– Je plaisante: bien sûr que si, tu es un cadeau… mais un cadeau un peu encombrant!
Il n’a pas tort et je le sais.
Je lui demande:
– Dis, pour la photo… pourrais-tu déplacer le pot sur la pelouse et photographier les rameaux avec ton appareil?
– Ah non! Il est terriblement lourd!
Je ne dis plus rien.
Il a raison: le pot semble être en béton.
Une heure plus tard, je suis dans mon bureau quand je vois arriver un mail de mon Capitaine… qui se trouvait dans la pièce d’à côté.
Il venait de remonter du garage et m’envoyait… ceci!
Martine Bernier