J’ai peu le temps d’écrire aujourd’hui, prise dans un week-end ouragan.
Mais j’avais envie de réagir à une émission.
Pour la première fois cette année, sur l’impulsion de mon Capitaine, je suis plutôt fidèlement ‘The Voice.
Je ne suis pas très fan de ce genre d’émissions, et jusqu’ici je me décourageais toujours avant la fin, me contentant de m’arrêter à certains artistes sortant complètement du lot.
Ca a été le cas cette saison.
Quand j’ai entendu chanter la jeune Québécoise Tamara Weber Fillon, j’ai été envoûtée.
Sa signature vocale est si particulière, son talent si impressionnant qu’il était évident qu’elle était bien au-dessus du lot.
Pour moi, il était évident, qu’elle n’avait pas sa place dans un tel jeu, mais que, tant qu’à faire… elle devait gagner.
Hier pourtant, on lui a attribué une chanson qui n’était absolument pas faite pour elle au lieu de la laisser s’exprimer dans son propre style de musique où elle est brillantissime.
Le public ne l’a pas plébiscitée et, pire, elle n’a pas été « sauvée » par son coach qui lui a préféré un groupe de trois jeunes hommes plus passe-partout.
Une fois encore, c’est l’éventualité de la vente de disques la plus importante qui a primé sur le talent à l’état pur.
J’espère une chose, c’est qu’elle aura profité de cette émission pour être remarquée et que nous allons entendre parler d’elle comme ce fut le cas d’autres chanteurs de The Voice qui ne sont pas arrivés au bout de l’aventure mais qui tracent leur route.
Je souhaite à cette jeune femme une carrière à la Tracy Chapman à qui elle me fait beaucoup penser.
Et je ferai partie de ceux qui l’écouteront.
Martine Bernier