Cher travail…

Certains jours nous réservent des surprises… comme ce fut le cas hier pour moi.
Lorsque quelqu’un me contacte pour me remercier pour un article, c’est toujours un moment de grâce pour moi.
Mais que trois personnes le fassent en un jour pour trois sujets différents, c’est un véritable cadeau…
La première m’a félicitée pour l’ensemble d’un travail difficile qui m’a pris plus d’un mois, et qui paraîtra en juin.
Toute une série d’articles pour lesquels j’ai dû intégrer un univers que j’ai dû apprendre à mieux connaître.

Le deuxième est un monsieur charmant qui a vu la maquette d’un sujet que j’ai consacré à son travail, article qui paraîtra le mois prochain.
Nous avons eu beaucoup de plaisir à travailler ensemble.

Et le troisième…
Hier soir, le téléphone sonne et il s’est annoncé.
Monsieur Nicklaus.
Cet hiver, j’étais allé voir ce jeune retraité qui a passé toute sa vie aux CFF, compagnie de chemin de fer suisse, en tant que mécanicien-électricien.
Ce monsieur a accepté le mandat de redonner vie au pantographe d’une motrice centenaire.
Le pantographe est la pièce qui se trouve sur la toiture de la locomotive et qui, grâce à ses deux bras articulés, permet son alimentation électrique.
Ce monsieur a entièrement démonté chaque élément de l’objet en question, a tout numéroté, nettoyé, recréé toutes les pièces défectueuses.
Il n’avait aucun plan, rien.
Et il lui a fallu quatre ans pour finir ce travail d’orfèvre.
Il reste encore quelques autorisations à obtenir, mais les essais ont été effectués: le pantographe fonctionne.
Au départ, on m’avait dit de ce génie de la mécanique qu’il n’était pas forcément très causant et pas très chaud à l’idée d’un article.
Il m’a d’ailleurs confié qu’il se méfiait des journalistes.
Pourtant, notre rencontre a été passionnante.
Il a su se mettre à ma portée, répondre à mes questions de néophyte et m’entraîner dans sa passion.
Hier soir, il a voulu me remercier.
Il était très heureux, m’a invitée à revenir lui dire bonjour si je repassais par Yverdon.

Ces trois témoignages m’ont fait un plaisir fou.
Evidemment…
Ne pas trahir ceux que j’interviewe comme ceux qui me commandent des articles est une priorité absolue.

Martine Bernier

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