Hier matin, quand j’ai reçu une dépêche annonçant que le Prix Nobel de littérature 206 avait été décerné à Bob Dylan, je n’y ai pas cru tout de suite…
Dylan???
Le Dylan qui fait partie de ma vie depuis mon adolescence?
Celui que je chantais avec mes amis ou seule à la guitare, celui dont je traduisais les paroles dans ma chambre le soir, celui que j’ai eu la chance de voir deux fois en concert alors que j’étais adulte?
Puis j’ai entendu ce qu’avait dit la secrétaire générale de l’Académie, Mme Danius: « Bob Dylan écrit une poésie pour l’oreille… »
Il y a eu des cris d’étonnement, des applaudissements, puis, plus tard, des protestations…
Les uns sont ravis, d’autres scandalisés.
Et moi… je suis touchée.
Ce n’est pas vraiment un chanteur qui a été salué, mais un poète.
Le monde change…
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Hier, c’était l’anniversaire de Fillotte…
Elle a bien grandi depuis l’époque où nous nous sommes rencontrées, en Bretagne.
Sa vie a évolué, elle a vécu beaucoup de choses, nos vies nous accaparent, mais nous ne nous sommes pas éloignées même si nous nous parlons moins souvent.
Un cadeau de la vie…
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Mercredi soir, au moment de partir, Aurélien, 2 ans, vient me dire au revoir.
Il court à toute vitesse depuis le fond du couloir et se jette dans mes bras.
Je le soulève, il me serre très fort et me plaque d’énormes bisous sur les joues à plusieurs reprises.
– Au’voir, Pitine!
Lundi soir, nous passons la soirée en tête-à-tête.
Je me réjouis déjà!
Martine Bernier
