Le 25 novembre est une date rituelle, notamment en France.
On y fête la Ste-Catherine, fête des fillettes, qui offre aux femmes et aux hommes célibataires l’occasion de prier pour trouver un conjoint.
Et, bien sûr, on y fête les Catherinettes, qui sont les femmes qui ont atteint l’âge de 25 ans sans s’être fait passer la bague au doigt.
Pendant des années, alors que la mentalité n’était pas exactement la même que celle d’aujourd’hui, j’ai trouvé cruelle cette tradition qui pointait du doigt ces jeunes femmes dont certaines souffraient peut-être de ne pas avoir encore trouvé l’âme soeur.
Et puis j’ai appris que Ste Catherine était aussi la patronne des philosophes et qu’elle a refusé de se marier avec un roi, mariage qui aurait pu lui éviter de mourir suppliciée.
Elle a tenu bon par conviction personnelle, ce qui lui a valu une mort épouvantable, et le fait d’être toujours connue aujourd’hui.
Au 18e siècle, les Catherinettes portaient un soin tout particulier à leurs chapeaux.
Et, depuis quelques années, la tradition est à nouveau respectée à travers des couvre-chef jaune et vert portés par les Catherinette le jour de leur fête.
Ce sont ces chapeaux qui m’amusent…
Des chapeaux souvent délirants, remplis d’accessoires insolites, drôles.
Une tradition légère et joyeuse…
Si, coiffées d’un tel chapeau, les prétendants ne les remarquent pas, c’est à ne plus rien y comprendre!
Martine Bernier