Je n’ai pas vu passer cette semaine remplie de moments d’émotions. 
Retrouver une amie que l’on n’a plus revue depuis près de 40 ans n’est pas anodin.
Nous avons fait définitivement tiré un trait sur ces années de jeunesse et le contexte dans laquelle elle était vécue pour rouvrir une autre page de nos vies dans laquelle une place est réservée à l’Autre.
Je me demande s’il existe une aventure plus passionnante que celle des relations entre les êtres…
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Mon fils et son petit Aurélien ont passé quelques heures avec nous cette semaine, ce qui leur a permis de découvrir celle que nous continuons tous à appeler Moustique.
Aurélien l’a accueillie avec sa bonhommie et sa spontanéité habituelles.
Mais cette soirée lui réservait une autre surprise: la découverte de Monsieur Patate.
Ce jouet né aux Etats-Unis aura suivi plusieurs générations d’enfants dans notre famille.
J’y ai joué lorsque j’étais gamine, mes enfants également, et la nouvelle génération la découvre à son tour.
Le principe est simple: il faut fixer des éléments du corps (yeux, mains, bouche, nez etc…) sur un légume en plastique qui fait office de tête.
En l’occurence, une pomme de terre à trous.
Monsieur Patate peut arborer de multiples visages en fonction de l’imagination de celui ou celle qui y joue.
En l’occurence, à 2 ans, Aurélien a tendance à lui planter la bouche au niveau des yeux, ce qui l’amuse visiblement beaucoup quand je m’insurge en lui demandant de vérifier sur son propre visage où se trouvent les yeux, le nez, la bouche, les oreilles…
Mais le résultat est là: il semble avoir apprécié!
Martine Bernier
