Pas à pas dans la destinée…

mouton-blanc-noir

Sur la porte de mon bureau se trouve une photo assez similaire à celle ci-dessus.
Pas de mouton noir, mais la tête d’une brebis émergeant d’un troupeau où c’est apparement l’heure du repas et où l’on ne voit que des dos en dehors de cette frimousse qui semble contempler ses congénères.
La photo est légendée: « Quoi qu’il arrive, toujours garder une vue globale de la situation. »

Je réfléchis beaucoup, en ce moment, au concept de la destinée, à ce que nous n’avons pas choisi.
Et à une thèse de Bergson expliquée récemment par Charles Pépin dans « ¨Philosophie Magazine », qui, en gros, se demandait si « nous ne pourrions pas avoir un rapport libre à ce qui nous détermine ou nous conditionne ».
Une manière de ne pas se soumettre à son destin tout en n’étant pas non plus complètement dans l’action libre et le déterminisme.
La recherche de l’équilibre…

Il préconise de se réapproprier ce que nous n’avons pas choisi afin de le vivre à notre façon, ce qui rend toute situation plus fluide.
J’aime cette façon d’appréhender la chose…
Même face à des événements extérieurs qui nous assaillent et auxquels nous ne pouvons rien, face à notre éducation, notre culture, nous avons finalement la possibilité de réagir de plusieurs manières.
Opter pour celle qui nous convient le mieux plutôt que de subir l’événement ou de suivre le mouvement…
N’est-ce pas finalement se donner le droit de vivre?

Martine Bernier

 

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