70 ans de BD…

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Connaissant mon intérêt pour certains numéros spéciaux de magazines, mon Capitaine m’a offert voici quelques semaines « La Saga du Journal Tintin », un hors-série de Paris Match.

Il relate 70 ans de BD, de la naissance du journal à nos jours.
Autant dire que les pépites qui s’y trouvent sont abondantes et précieuses.

Tout les bédéphiles devraient avoir un exemplaire de ce hors-série parmi ces trésors.
Il est passionnant.

En revisitant les univers des BD qui ont marqué l’histoire du journal, les journalistes et experts qui y ont collaboré nous plongent dans notre enfance, notre adolescence et notre âge adulte!
Car ces personnages de papier ont accompagné nos vies, l’air de rien…

C’est avec émotion que j’ai retrouvé Alix Graccus, le jeune citoyen romain d’origine gauloise qui ne faisait pas un pas sans son ami Enak, le jeune égyptien.
Né de la plume de Jacques Martin, initiateur de la BD historique, il m’a captivée…

Mais il y en a d’autres qui ont nourri mon imagination: Dan Cooper, le pilote d’art et d’essai, par exemple.
Alors que j’étais déjà adulte, son créateur, Albert Weinber m’avait dessiné son personnage en première page d’un album que je venais d’acheter…
Il avait pris du temps pour le faire… ce fut un moment magnifique…

J’ai toujours beaucoup aimé les BD de ce genre.
Ce n’est pas par hasard si je relis en ce moment toute la collection des Tanguy et Laverdure de Jean-Michel Charlier et Uderzo, les inoubliables Chevaliers du Ciel qui figurent eux aussi dans le hors-série.

Et puis… il y a tous ces personnages qui ont fait partie de nos quotidiens et dont vous vous souvenez peut-être: Chlorophylle de Raymond Macherot, Modeste et Pompon de Franquin, mon grand chouchou Ric Hochet de Tibet et André-Paul Duchâteau que j’ai eu la chance d’interviewer il y a quelques années, Michel Vaillant de Jean Graton, l’irrésistible Oumpah-Pah de Goscinny et Uderzo,  Thorgal de Rosinski et Van Hamme, et tant d’autres…

Il n’a jamais été nécessaire que l’on me pousse pour que je lise.
Je crois même que ma mère aurait parfois apprécié que je lève mon nez de mes bouquins plus souvent.
Mais, tout au long de ma vie, j’ai souvent entendu le fameux discours un peu méprisant: « Une BD, ce n’est pas de la lecture! »

Pour moi, dans un « repas livresque », si un bon livre est le plat de résistance,  la BD est la mignardise, le dessert des desserts.
Elle ouvre des mondes… et le talent de ces dessinateurs et autres scénaristes est souvent magique.
Ce n’est pas mon Capitaine qui me contredira, lui qui est un véritable expert de la BD contemporaine et qui en possède quelques milliers d’exemplaires.

En 70 ans, elle a gagné ses lettres de noblesse…

Martine Bernier

 

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