Demain tout commence

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Quand Omar Sy est à l’affiche, nous essayons de ne pas le manquer.
C’était le cas hier soir, où le film Demain tout commence, d’Hugo Gélin, était en salle.
Visiblement, nous ne sommes pas les seuls à l’apprécier…
A une heure généralement de peu d’affluence, les fauteuils étaient largement occupés.
Et le film a commencé…

Samuel (Omar Sy) est un sympathique jouisseur.
Il vit sur la Côte d’Azur, organise des soirées folles et promène les touristes en bateau dans la journée, le tout sous le regard de sa patronne et amie (Clémentine Célarié).
Jusqu’au jour où l’une de ses anciennes conquêtes, Kristin, (Clémence Poésy) lui pose un bébé dans les bras,  lui soufflant qu’il s’agit de sa fille avant de s’enfuir.
Durant huit ans, à Londres, Sam va élever ce bout de chou (Gloria Colston) avec l’aide d’un autre Français gay et producteur rencontré par hasard dans le métro (Antoine Bertrand).
Devenu grâce à lui cascadeur réputé, il mène une vie de bon père de famille plus qu’aimant.
Jusqu’au jour où, comme on pouvait s’y attendre, Kristin revient…

Autant vous l’avouer tout de suite,  ce film un peu maladroit et naïf ne restera sans doute pas gravé dans ma mémoire, même si sa fin inattendue m’a surprise.
Ce n’est pas un navet, mais le déroulement de l’histoire est très prévisible et sans subtilité.
Mais les acteurs tirent leur épingle du jeu et portent cette histoire un peu bancale jusqu’à rendre le film plutôt agréable.
Avant l’arrivée de ce bébé craquant, Omar Sy tient un rôle un peu trop attendu: dragueur, charmeur, bon vivant…
Mais au fur et à mesure que l’histoire se déroule, il entre dans une palette de sentiments plus fine, qui lui permet d’accrocher le public… déjà tout acquis, avouons-le.
Il est tellement considéré comme l’atout majeur du film qu’il a été filmé presque lourdement.
Public, tu veux Omar? Régale toi, le voici!
Le hic, c’est que j’aurais aimé que tout cela soit un peu plus fin…
Ceci dit,  j’ai adoré le jeu d’Antoine Bertrand qui s’éclate dans son rôle jusqu’à le rendre diablement attachant.

En, bref, le film a fait mouche: dans la salle, le public a ri et pleuré quand il le fallait.
Mais les ficelles de l’histoire étaient si grosses que je n’y ai pas été vraiment sensible…
Certaines scènes sont un peu longues, mais il y a aussi de belles idées dont un petit côté « enfance magique » qui a sauvé le tout…

Martine Bernier

 

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