Une femme que je trouve souvent très spirituelle a récemment déposé un message sur Facebook disant à peu près ceci:
« On pourrait, juste une fois, avoir un temps d’adaptation entre l’hiver et l’été dans cette foutue région? Genre un truc qui s’appellerait le printemps? »
Cela m’a fait sourire: j’utilise à peu près les mêmes mots pour parler du même sujet, ces derniers jours…
La vague de chaleur écrasante qui sévit en ce moment sous nos latitudes fait grincer quelques dents… dont les miennes!
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La Dame de Chiboz et sa famille ont entamé ce mois-ci leur saison.
Ceux qui ont le bonheur de connaître leur Relais des Chasseurs retrouvent le chemin de la montagne… comme nous allons le faire également dans très peu de temps.
Son rythme de vie, qui n’est jamais oisif, s’intensifie à cette période…
Et pourtant, même si nos courriers ne se croisent plus chaque jour comme c’est souvent le cas en hiver, ils continuent à voyager entre nos boîtes mail plusieurs fois par semaine.
Et je suis toujours infiniment touchée de voir comme elle m’accompagne dans chacune de mes aventures… y compris celle qui se dessine pour mon Capitaine et moi et dont je parlerai dans quelques semaines.
Nous marchons côte à côte…
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L’une de mes amies est une femme que je connais depuis très longtemps, rencontrée dans l’univers du bénévolat.
Nous nous voyons peu, mais sommes de plus en plus souvent en contact depuis l’arrivée, au cours de ces dernières années, d’Internet et de WhatsApp.
Elle se reconnaîtra!
Ces dernières semaines, elle a connu un problème de santé dont elle se remet en douceur.
Hier, nous nous sommes téléphoné, et nous avons parlé longuement.
Converser avec cette femme positive, souriante et pleine de délicatesse est toujours un bonheur.
Notre conversation a notamment porté sur la déception que chacun de nous pouvait vivre lorsque des personnes que nous pensions être des proches se comportent de manière indigne.
Elle me disait que, parce qu’elle ne supporte pas ce genre de souffrance, elle se tenait à l’abri… tout en essayant de ne pas se fermer aux autres.
Ses mots ont résonné en moi et font écho à d’autres échanges que j’ai eus ces derniers temps.
Je crois que l’on ne se remet jamais réellement de ce genre de douleur.
Les blessures dues à la confiance trahie laissent d’énormes cicatrices.
Le tout est de ne pas les laisser nous rendre méfiants à l’égard de celles et ceux qui ne le méritent pas…
Cette conversation a été une douceur…
Et cette dame avec laquelle j’ai beaucoup de points communs (parmi lesquels mon antipathie pour la chaleur!) fait partie de ces personnes qui embellissent le quotidien de ceux qui les entourent…
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J’ai une pensée pour mon amie belge, Moustique, qui passe actuellement quelques jours en Alsace avec son mari.
L’amitié, lorsqu’elle est loyale est un fil qui ne se rompt pas.
Martine Bernier