Il y a quelques mois, j’avais parlé sur Ecriplume du coup de coeur que j’avais eu en découvrant Salvador Sobral, ce jeune chanteur portugais qui a gagné l’Eurovision 2017.
Sa chanson, son interprétation pleine de sensibilité, sa manière très particulière de happer l’attention du public sans avoir besoin d’un déluge d’effets spéciaux, m’avait beaucoup touchée.
J’avais ensuite appris qu’il était malade et qu’il attendait une greffe de coeur.
A la fin de l’année, alors que son état de santé s’était aggravé, il a pu bénéficier, en décembre, de l’intervention attendue.
Et les nouvelles ont par la suite été bonnes, puisqu’il a pu quitter l’hôpital mi-janvier, selon les médias.
Le don d’organe est un sujet qui m’est cher depuis longtemps.
Comme beaucoup d’entre nous, je possède ma carte de donneuse depuis des années.
J’ai plusieurs fois eu l’occasion, dans le cadre de mon métier, de rencontrer des personnes qui avaient bénéficié d’une greffe, et dont la vie avait depuis radicalement changé.
Ils revivaient grâce à des donneurs qui leur ont fait le plus précieux des cadeaux…
L’histoire de Salvador Sobral est un exemple de plus qui illustre le fait que le don d’organe sauve des vies.
Si une famille n’avait pas été là pour accepter que, de son malheur, émerge un acte d’amour exceptionnel, ce bel artiste ne serait plus là.
Martine Bernier