Max, mon Mac, est mon compagnon au quotidien comme le furent ses prédécesseurs avant lui depuis… la création des ordinateurs de bureau!
Mais il lui arrive (rarement!) de se faire capricieux.
Et quand je dis « lui », je ne suis pas objective: je devrais dire qu’il arrive à certains des programmes et logiciels dont je l’équipe de devenir facétieux.
Allez savoir pourquoi, c’est ce qu’a fait Thunderbird, le logiciel de messagerie que j’utilisais depuis quelques années.
Comme j’ai deux adresses mails différentes, j’avais configuré Thunderbird pour recevoir le courrier de l’une, et une deuxième application pour l’autre.
Tout se passait magnifiquement lorsqu’un matin, Thunderbird n’a plus rien voulu savoir.
Il m’a fallu plusieurs jours pour arriver à recevoir à nouveau mon courrier par ce biais, mais impossible de l’envoyer.
J’ai tout essayé… et rien.
J’avais donc pris l’habitude de passer directement par le site du serveur pour contrôler le courrier et y répondre.
C’était un peu comme si vous deviez vous rendre directement au bureau de poste chaque jour pour gérer votre correspondance.
Pas pratique, surtout lorsque l’on a ses petites habitudes.
Parallèlement à ce souci, j’avais l’intention depuis quelques mois, d’acquérir la version de Microsoft Office pour Mac.
L’évolution de leur traitement de texte m’intéresse, et j’avais envie d’utiliser OneNote, dédié à la pris de notes.
Il y a deux jours, j’ai franchi le pas.
Autant vous avouer tout de suite que certaines particularités imposées par Microsoft ne m’ont pas enchantée, et notamment le fait que dans ce mode d’achat ne passant pas par un abonnement, il n’est plus possible de personnaliser sa barre d’outils « comme avant ».
Bref.
En installant cette suite Microsoft, j’ai forcément bénéficié sur mon ordi du grand retour d’Outlook, programme de messagerie qui ne m’est pas inconnu.
Je l’ai donc installé et, en moins de cinq minutes, je pouvais à nouveau recevoir et envoyer le courrier concernant ma deuxième adresse mail, sans passer par le serveur.
Chic.
Ca remarche.
Seulement voilà: Thunderbird m’a vexée.
Il n’est pas dit que je vais le laisser gagner.
Aujourd’hui, donc j’ai prévu, entre autres tâches, de m’attaquer à lui et de le remettre en service.
Parce que, flûte, il n’y a aucune raison valable pour que ce bougre de cornichon me snobe!
Rendez-vous sur le pré, Thunderbird.
Et cette fois, comme je ne suis plus dépendante uniquement de toi, j’ai le choix des armes!
Martine Bernier