Un parfum tout en douceur

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Ce printemps, mon Capitaine a planté quelques nouveaux arbustes au jardin.
Parmi eux, un chèvrefeuille rouge, tellement petit que je me disais qu’il n’en sortirait rien.
Pendant plusieurs mois, en effet, il a très peu grandi.
Dès que le temps est devenu très sec, j’ai pris l’habitude de l’arroser chaque soir, en même temps que mes roses.
Jusqu’au jour où, il y a peu de temps, trois ou quatre fleurs un peu faméliques sont apparues.
Adossé à l’enclos des poules, le chèvrefeuille ouvrait ses ailes…
Depuis, dans les heures fraîches de la journée, un parfum délicat s’impose à nous à chaque fois que nous nous approchons de la porte de l’enclos.
Mais impossible de discerner d’où il provient: du chèvrefeuille ou des rosiers toujours en fleurs.
J’ai profité du parfum d’un soir pour aller humer de plus près la plante très fréquentée par les abeilles.
Et j’ai très envie de le voir rejoint l’an prochain par un deuxième chèvrefeuille, blanc celui-là, qui ravivera en moi un souvenir très précis de mon enfance…

Martine Bernier

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