Les rêves qui restent des rêves…

Nous avons  tous des rêves.
Pour moi, ils sont essentiellement de deux sortes.
Ceux qui concernent les choses que nous voulons réaliser et ceux qui concernent les biens matériels.
La deuxième catégorie est celle qui me pose le plus de cas de conscience.
Et ces cas de conscience se rapportent à deux objets que je convoite depuis longtemps, mais que je n’achète jamais car… je me les interdis.
Je m’explique.

– Mon premier rêve est lié à mon amour pour la peinture.

Tous les amateurs d’art et les professionnels proches de ce milieu connaissent l’existence du Bénezit, dictionnaire international de référence des peintres, sculpteurs, dessinateurs et autres graveurs.41GyGtPV67L._SY290_BO1,204,203,200_
Il existe depuis 1911 et est incontournable pour tous ceux qui souhaitent notamment connaître la cote d’un artiste.
Une mine d’or…

J’ai plusieurs fois eu envie de me le procurer, mais son prix (près de 700 euros) et la place qu’il requiert (pour 14 gros volumes…) m’ont retenue.

D’autant que je ne le consulterais jamais assez pour  que cet achat soit amorti un jour.
Exit Bénezit donc: il fait partie de certains rêves de consommation auxquels de résisterai!

– Mon deuxième rêve est typiquement un « rêve de fille ».
louis-vuitton-speedy-35-toile-monogram-sacs-à-main--M41107_2_PM1_Other viewDepuis loooongtemps, je suis en admiration béate devant les sacs Vuitton, et plus précisément devant le cultissime Speedy.
Ne me demandez pas pourquoi, c’est ainsi: il est irrésistible à mes yeux, et particulièrement dans sa version bandoulière.
Seulement voilà, cette petite chose coûte plus de 1000 euros, ce qui en fait le sac de luxe par excellence.
Vous allez me dire ce que l’on m’a déjà dit: « Bah! Tu pourrais craquer! Après tout, il peut devenir le sac de ta vie qui te suivra partout. »
C’est tout à fait exact, je sais que je l’aimerais beaucoup.
Mais… serais-je à l’aise de me balader avec une oeuvre d’art que j’aurais peur d’abimer et qui renverrait de moi une image qui ne me correspond pas?
A chaque fois que j’ai failli  craquer, je me suis retenue, même lorsque l’objet de ma convoitise passe en vente privée, à prix cassé.
On ne se refait pas…

Martine Bernier

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