Jeudi matin.
En prévision de l’arrivée de mon fils et de son petit bout ce week-end, je décide de m’attaquer au « grand ménage ».
Tout y passe: repassage, aspirateur, nettoyage…
Dans le hall, sur le grand tapis rond de l’entrée, Pomme a abandonné l’un de ses os en peau de buffle.
Je le ramasse, le pose dans l’un de ses paniers, passe l’aspirateur, poursuit ma route vrombissante jusque dans mon bureau, reviens… et m’aperçoit que mon Mogwaï a replacé son « nonosse » très exactement à l’endroit où je l’avais trouvé.
C’est son habitude: elle n’aime pas que l’on touche à ses affaires!
Amusée, je me rend dans la cuisine pour continuer mon parcours de tornade blanche et je découvre qu’une croquette a été oubliée à côté de la gamelle de ma petite bichonne havanaise.
Pomme, qui s’est assise en bouddha dans l’encadrement de la porte, m’observe d’un air intéressé.
J’éteins l’aspirateur, me tourne vers elle et lui demande:
– Tu veux bien venir ramasser ta croquette?
Regard inquiet de Pomme en direction de l’aspirateur.
– Non, je ne le rallumerai pas pendant l’opération, promis. Tu viens prendre la croquette, s’il te plaît?
Elle arrive en ma direction se penche vers la croquette qu’elle prend du bout des lèvres, s’éloigne de trois pas pour la croquer et regagne son poste d’observation.
– Merci, Pomme!
Elle remue la queue, juste une fois, en mode « chien mécanique », comme pour me dire « ravie d’avoir pu aider! ».
Ce chien est décidément une petite personne très particulière…
Martine Bernier