Depuis que j’ai lu le délicieux livre d’Anny Duperey « Le Poil et la Plume » et que j’y ai découvert son amour pour les poules, je me sens moins seule à vivre cette relation étonnante qui me lie aux miennes.
Et là, depuis que la période de gel est arrivée, sur la région, je me faisais beaucoup de souci pour elles.
Le poulailler est calfeutré, mais les nuits sont glacées.
La température tombe largement au-dessous de zéro.
L’hiver dernier déjà, cela m’avait préoccupée.
Cette fois, c’était pire…
Chine n’a toujours pas retrouvé son plumage après sa mue tardive, et mes deux petites poules hollandaises, qui n’ont pas de duvet, sont clairement plus frileuses que les autres.
Il fallait trouver une solution.
Dans un premier temps, mon Capitaine a suspendu dans le poulailler une lampe chauffante.
Mais elle éclairait tellement que c’était prendre le risque que les poules ne dorment pas.
Jeudi, après une courte conversation, il est passé au plan B et a installé un petit chauffage dans le poulailler.
Pas question bien sûr de chauffer la pièce à outrance.
Les poules ne pourraient dans ce cas plus s’adapter aux températures extérieures…
Non. Le but était de couper le gel et de leur permettre de passer des nuits correctes.
Jeudi soir, donc, alors qu’elles étaient installées pour la nuit, le radiateur a été posé, nous l’avons allumé au minimum et j’ai laissé mes protégées pour la nuit.
Le lendemain matin, en ouvrant la porte, j’ai tout de suite pu constater que la température était plus supportable.
Le thermomètre annonçait un minimum de 5°.
Mes trois poulettes les plus sensibles au froid s’étaient installées près de la source de chaleur, et toutes semblaient en pleine forme.
Je leur ai servi leur repas à l’extérieur et toutes sont sorties, vives et curieuses.
Le plan B était le bon…
Martine Péters (Bernier)