Quelqu’un a dit cette semaine, dans une émission « qu’il n’existait personne qui n’aimait pas le sport: il faut simplement trouver celui qui est fait pour nous. »
Ah.
Pour ma part, j’ai pris la décision de joindre l’utile à l’agréable.
Comme je sais que je dois faire de l’exercice comme tout le monde, j’ai choisi de mettre à contribution un endroit que j’aime pour m’aider: le jardin.
Chaque jour, je m’impose d’en faire plusieurs fois le tour en respectant un pas rapide, ce qui, vu la grandeur de l’endroit, me permet de parcourir entre 3 et 4 km selon mon courage du jour.
Exactement ce qu’il m’a été demandé de faire.
A divers moment de la journée, donc, j’arpente donc ce jardin verger en longeant les haies.
Ce qui me motive?
Plusieurs endroits servent de dortoir ou de refuge aux oiseaux.
Je les entends, je les vois, et j’ai l’impression qu’ils m’accompagnent dans mon mini périple.
Le lieu le plus habité est la bambouseraie où ils sont très nombreux à se retrouver.
Les bambous plus hauts que les arbres bruissent à chacun de leurs mouvements et résonnent de leurs chants et de leurs piaillements.
Le point de départ et d’arrivée de chacun de mes tours de jardin est la véranda.
Et comme un large périmètre représentant un tiers de la surface totale a été clôturé pour permettre à mes poules d’évoluer en paix, elles me voient passer sans pouvoir me suivre.
Ce qui, en ce moment, ne semble pas les gêner: la présence de la neige les dissuade de quitter la quiétude de leur poulailler.
Alors… sport ou pas sport, ma marche dans le jardin?
J’hésite…
Je remplis le contrat passé avec le cardiologue, mais à ma façon…
Martine Péters