Et bien… les météorologues n’avaient pas plaisanté en nous annonçant une période de canicule sévère…
Mercredi déjà, il fallait se rendre à l’évidence: si du côté de la maison , dans laquelle je maintenais Pomme, l’atmosphère était préservée, il n’en était pas de même à l’extérieur où la chaleur était suffocante.
J’avais beau changer l’eau de mes poules régulièrement, multiplier les points d’eau et leur parler pour les encourager, je voyais bien qu’elles souffraient.
Je les surveille constamment, attentive à les savoir à l’ombre.
Je sais que la chaleur est très dangereuse pour elles et qu’un coup de chaud peut leur être fatal.
Elles se cantonnent dans les zones d’ombre, boivent beaucoup, respirent le bec ouvert lorsqu’elles sont accablées…
Le soir, vers 20 heures, à l’heure où elles s’installaient pour la nuit dans le poulailler, leur attitude n’a fait que confirmer ce que je savais déjà..
Qu’est-ce qui m’a pris, je n’en sais rien… mais en les voyant en face de moi être mal à l’aise, j’ai soufflé.
Oui, je sais… c’est bizarre.
J’ai soufflé délicatement sur chacune d’elles.
Et elles semblaient apprécier puisqu’elles revenaient!
Comme je ne pouvais pas passer ma nuit à jouer au ventilateur pour poules, j’ai pris d’autres mesures: j’ai installé un abreuvoir d’eau fraîche sur l’une des plate-formes du poulailler et, après les avoir quittées… j’ai arrosé la porte au jet pour faire baisser la température.Au petit matin, tout le monde allait bien.
Mais je savais qu’il fallait prévoir quelque chose pour que leur vie de poules soit plus confortable encore les jours de grande chaleur.
C’est mon Capitaine qui a trouvé que faire.
Il a creusé une mini mare… qu’elles snobent en me faisant clairement comprendre qu’une poule digne de ce nom n’est pas un canard.
En revanche le « plat d’eau » offrant un nouveau point d’eau remporte un succès fou.
Et pas seulement auprès des poules: ils sont des dizaines d’oiseaux à en profiter!
Martine Péters