La première fois que je les ai entendus, leur vacarme m’a glacé le sang…
Il faut dire qu’ils ne se manifestent que la nuit et ne font aucun effort pour être discrets.
Dans la nuit de lundi à mardi, j’ai été réveillée par un bruit très caractéristiques à deux heures du matin.

Celui d’une explosion lointaine…
Il a été suivi par une cavalcade, le bruit d’une chute puis d’une nouvelle galopade.
Il y a quelque temps encore j’aurais eu peur.
Mais depuis que mon Capitaine m’a expliqué qu’il s’agit probablement d’une fouine ou d’un loir, fréquents dans la région, je me contente de

soupirer sur le manque de savoir-vivre de ces voisins bruyants qui squattent le grenier.
Martine Péters