

La maison aura été pleine durant une semaine sans discontinuer, nous permettant de vivre des moments joyeux, tendres, intimes et/ou amicaux avec amis et familles.
Parmi les cadeaux que mon fils m’a offert pour Noël, il s’en trouvait un qui m’a rappelé bien des souvenirs…
Une rose de Jéricho…
Je n’en avais plus vu depuis bien vingt ans!
Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, il s’agit d’une plante déshydratée qui revient à la vie lorsqu’elle est au contact de l’eau.
Elle vient du Mexique et de nombreuses légendes lui sont associées.
Lorsque Sébastien me l’a offerte, elle était toute recroquevillée sur elle-même.
Dans son pays d’origine, elle vit sans eau… et a dû s’y habituer.
Elle sèche donc complètement… ou du moins en donne l’impression.
Mais, dans son désert natal, dès que tombe la pluie, ses rameaux secs de déploient doucement et elle reverdit pour sécher à nouveau lorsque le temps la prive d’eau.
J’avais fait découvrir cette plante à mes enfants, guettant avec eux le moment où elle redeviendrait verte.
Et aujourd’hui, c’est l’un d’eux qui me la fait redécouvrir.
Je l’ai mise dans un bol dans lequel elle est en contact avec l’eau.
Après quelques heures, elle avait déjà changé d’apparence.
Elle commençait doucement à reverdir.
Le lendemain matin, elle était de plus en plus verte…
La Rose de Jéricho peut renouveler ce miracle « indéfiniment », dit-on.
Il suffit de la laisser sécher dans un endroit sec pendant au minimum un mois, avant de recommencer l’opération.
Une merveilleuse démonstration de la capacité des végétaux à s’adapter à leur environnement…
Martine Péters