J’ai tendance à trouver que l’on revoit très souvent les mêmes sujets d’une année à l’autre dans la partie reportage des journaux télévisés.
Dimanche dernier, j’ai été détrompée en découvrant un petit documentaire sur les cerfs du Japon.
Ou plutôt sur les cerfs Sika de la ville de Nara, ancienne capitale du Japon et sur l’île sanctuaire de Miyajima.
Là-bas, ce bel animal est plus que respecté.
En confiance puisqu’il n’est pas en danger, il investit donc le paysage urbain et campagnard…
Le reportage en montrait non pas trois, cinq ou même dix, mais des centaines se baladant en ville, traversant dans les passages cloutés, mordillant le postérieur de touristes tardant trop à leur offrir les « croquettes pour cerfs » qui leur sont destinées.
Celles-ci sont vendues un peu partout en ville et est la seule nourriture autorisée pour les cervidés.
Le respect que la population leur voue daterait d’une tradition locale se basant sur une légende.
Elle raconte se base sur la visite de l’un des quatre dieux du Kasuga-taisha qui est apparu chevauchant un cerf blanc.
Depuis, l’animal est donc sacré.
En tuer un était même punissable de la peine de mort jusqu’en 1637.
Aujourd’hui, le cerf n’est plus considéré comme sacré mais comme trésor national.
Partout ailleurs au Japon, il est chassé et sa population est régulée.
Mais à Nara, la situation est différente, même si l’intervention de l’homme risquent d’être nécessaire vu que les cerfs mettent en péril l’écosystème de la région comme on peut le voir sur une information diffusée sur YouTube.
Je laisse ci-dessous le lien conduisant au reportage de base qui a attiré mon attention.
Martine Péters