Le temps des merveilles!

Qui plante un jardin récolte le bonheur…

Cette citation bien connue prend tout son sens pour nous en cette saison…
Plus de la moitié des rosiers est encore en boutons et n’a pas encore fleuri dans la roseraie, mais nous vivons déjà  un  rêve éveillé.
C’est la récompense de mois de dur travail de la part de mon Capitaine qui a passé beaucoup de temps à construire la roseraie et à planter…
De mon côté, le travail a été moins physique.
Il s’agissait  d’imaginer et de dessiner le jardin, de choisir les fleurs et les plantes que j’ai ensuite achetées, de dessiner le plan des plantations afin que les couleurs et les parfums se marient, puis… de procéder à la taille de printemps.
Aujourd’hui, le travail se limite aux traitements contre la marsonia, à ôter quelques touffes de mauvaise herbe croisée en chemin, à retirer les fleurs fanées…
Et à photographier chaque rosier à chaque étape de son développement, ce qui me permet de répertorier ces renseignements et à nourrir le Jardin d’Ecriplume.

Le spectacle auquel nous assistons chaque jour depuis plusieurs semaines déjà est une récompense quotidienne.
D’autant que ce jardin est plus vivant que jamais.
Outre les végétaux si généreux, les insectes sont chez eux… et les oiseaux fréquentent assidûment la roseraie qu’ils semblent beaucoup apprécier.
Alors oui, c’est vrai, il y a quelques dégâts, des branches cassées sous leur poids, un peu de pagaille sur les dalles qu’ils salissent en grattant la terre au pied des rosiers… mais ce n’est rien en regard du plaisir que j’ai à regarder ce petit monde profiter autant que nous de ces merveilles!

Martine Péters 

 

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