Les rescapées

Je ne coupe pas mes roses…
Je sais que je pourrais en faire des bouquets sublimes, mais il s’étiolerait bien plus rapidement que ne dure la floraison d’une fleur dans son milieu naturel.
Donc, je m’abstiens, à deux exceptions près.
Lorsqu’une tige est cassée par les oiseaux ou le vent, ou qu’une rose a la mauvaise idée de fleurir sur le sol, le « nez dans la poussière », je la recueille et l’adopte pour qu’elle vive sa vie dans un vase.
Ca a été le cas de ces deux-ci, Belles parmi les Belles…
A gauche, Jude The Obscur, rose anglaise de David Austin est l’une de mes préférées: sa couleur si délicate, sa fleur charnue, en coupe bien ronde, ses multiples pétales et son parfum puissant et fruités la rendent irrésistible.
A gauche, Mme de la Vallière est un rosier allemand de Kordès. 
Il a un port magnifiquement droit, solide et haut (ce rosier est aussi grand que moi et tient debout dans tuteur!), un feuillage luisant de santé et des fleurs romantiques à souhait.
Des roses que j’aime beaucoup… mais dont je fuis le parfum anisé, moi qui n’aime pas l’anis.
L’amour tient à un fil!

Martine Péters

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