Pomme en vadrouille

Mardi soir.
Mon Capitaine me confie qu’alors qu’il était dans l’un des prés de sa famille avec l’un de ses amis, il a réalisé que… Pomme avait profité que je travaillais pour le suivre.
Le mardi est un jour d’écriture pour moi.
Je la croyais installée de l’autre côté de mon bureau comme elle le fait souvent lorsque je travaille et qu’elle a trop chaud pour rester dans son panier.
Mais non… 
Elle était partie en douce dans le jardin et avait suivi mon Capitaine de loin, chose qu’elle n’a jamais fait auparavant.
Cela aurait pu m’amuser si, pour ce faire, elle n’avait pas longé la route, risquant à tout moment de se faire écraser par une voiture.
Autant dire que cette perspective ne m’a pas fait plaisir.
J’ai passé un bon moment dans la soirée à rappeler à mon Mogwaï que les envies de liberté de la chèvre de M. Seguin avaient très mal fini!
Les décisions prisent suite à cet événement sont donc à la mesure de la frayeur que j’ai eue rétrospectivement.
Dorénavant, Pomme pourra toujours folâtrer dans le jardin, mais pas sans nous.
Un portail va être installé au bout du verger pour l’empêcher de se rendre sur la route, et, en attendant qu’il soit opérationnel,  les portes de la véranda seront fermées pour l’empêcher de renouveler l’expérience.
Le temps que le portail soit posé, ce sera Alcatraz au bercail!

Martine Péters
 

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