Verres progressifs: les premiers pas!

Un coup de fil m’ayant  informé que mes nouvelles lunettes m’attendaient chez l’opticienne, j’ai aussitôt fait un saut pour les réceptionner.
Des nouvelles magnifiques, une finition parfaite et… mes premiers des verres  progressifs… ne restait plus qu’à essayer.
Les premières secondes ont été surprenantes. 
Il fallait que les yeux s’habituent à la nouvelle correction et à cet univers très particulier créé par ces verres.
Autant dire que traverser la rue pour rejoindre mon Capitaine a été une aventure en raison de la sensation de tangage qui accompagnait mes premiers pas.
J’avais décidé que j’allais mettre tous les atouts de mon côté pout que l’expérience fonctionne.
De toute façon, je n’ai pas le choix, il faut que je m’habitue sous peine de devoir jongler constamment entre plusieurs paires de lunettes.
Celles-ci n’allaient plus quitter mon digne « pif », parole de moâ.
Mon cerveau n’a pas eu de difficulté à s’acclimater aux verres permettant la vue de loin et de près.
J’ai d’ailleurs été émerveillée par la netteté avec la laquelle le monde se révélait à  nouveau à moi…
Une fois devant mon ordinateur, le scénario à changé.
J’avais précisé qu’il fallait absolument que je puisse avoir une paire de lunettes capable de m’accompagner au quotidien sur trois  niveaux: lorsque je  regarde au loin, mais aussi lorsque je travaille sur mon ordinateur.
Quand je réalise un entretien ou une interview sur Skype et que je dois prendre des notes, je souhaite pouvoir porter mon regard sur ces deux niveaux sans devoir changer de lunettes. 
Et c’est malheureusement là que la difficulté s’est posée.
La lecture à l’écran n’est pas claire.
Panique à bord…
Avant d’appeler l’opticienne en catastrophe, j’ai tenu compte de certains de ses conseils.
Il faut du temps pour que le cerveau prenne ses marques, comprenne et accepte tous ces nouveaux éléments.
Je m’accroche donc, sagement, apprenant au passage  comment évoluer dans un monde visuel rectifié par des spécialistes de la question.
Ce qui me confirme que, dans certains domaines, l’être humain a du génie…

Martine Péters

 

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