L’année 2020 est décidément très dure.
Ces derniers jours, la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations informe la population sur une mesure qui affecte cette fois tous les propriétaires de poules, canards, etc.
En raison de la présence de la grippe aviaire sous nos latitudes, une protection obligatoire des basses-cours est imposée afin d’éviter la contaminations des volailles domestiques.
Nous avons le choix entre deux possibilités: la claustration ou la mise sous filets avec réduction des parcours extérieurs évitant la proximité des points d’eau naturels, mares ou cours d’eau.
But de l’opération: empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages ou les volailles d’un élevage professionnel.
Pour nous comme pour tous ceux qui ont un petit poulailler familial, la nouvelle est rude.
Nous allons évidement tout mettre en oeuvre pour protéger nos pensionnaires, même si nous savons que ce sera compliqué.
Les passereaux et les tourterelles sont les hôtes permanents de l’enclos.
Il va être difficile de trouver un moyen pour empêcher les contacts, mais nous nous plierons aux consignes.
Il serait insupportable de devoir euthanasier nos protégés, poules et canards, à la moindre suspicion d’influenza aviaire.
Je pense beaucoup à nos amis de la rue d’à côté dont le vaste enclos se prête encore plus difficilement que le nôtre aux mesures de protection.
Je crois que, tous, nous verrons s’éloigner sans regret l’année 2020 et son lot de pandémies, d’attentats et autres joyeusetés…
Martine Péters