Mission accomplie: le sapin est installé et décoré dans la véranda qui joue plus que jamais son rôle de Jardin d’Hiver.
J’appréhendais un peu les réactions de Kali face à ce sapin très tentant, ressemblant pour elle à un énorme jouet d’éveil.
Je lui ai donc expliqué que, non, non, pas question de sauter sur les branches ou de tenter d’attraper les boules et autres décorations.
En règle générale, mes consignes ont bien été respectées.
Mais, alors que je terminais de placer les guirlandes, j’ai réalisé que… le sapin bougeait.
Comme il semblait improbable qu’il soit en train de prendre ses branches à son cou pour regagner sa forêt natale, j’ai soupçonné Bébé Mogwaï.
Sous l’oeil désapprobateur de Pomme, elle regardait, fascinée, un petit Père Noël suspendu à une branche basse.
Sa particularité? Il est petit, mais a deux longues jambes qui se balancent dès qu’on les touche.
Cela n’a pas échappé à Kali qui se dressait de toute sa taille pour l’attraper et le tirer vers elle, décidée à l’emporter dans l’une de ses cachettes où elle a coutume d’emmener le butin des larcins de sa journée.
Cette fois, je suis intervenue, et lui ai fait comprendre, à grands renforts de « non! » vigoureux, qu’il était hors de question qu’elle kidnappe le Père Noël.
Martine Péters