Il arrive toujours un moment, où que je vive, où mon bureau devient trop petit.
Quand je le contemple, je ne peux m’empêcher de sourire.
Livres en quantité, revues professionnelles, matériel divers, boîte d’archives et de classement, meubles à tiroirs débordants de documents, étagères remplies de classeurs… même si chaque recoin a été exploité, il est arrivé de ses capacités.
Mais comme l’écriture et la réalisation de mes livres nécessitent à nouveau un nouveau matériel, je dois impérativement réaménager les lieux.
Comme une pièce n’est généralement pas élastique, trouver une solution n’est pas simple.
A force de contempler mes rayonnages, je réalise que mon bureau évolue en fonction des différentes choses que j’ai pu faire au cours de ma vie.
Lorsque j’ai suivi un cycle d’études sur trois ans de psycho-graphologie, la bibliothèque a accueilli une quinzaine de livres de travail sur le sujet.
Et c’est ainsi pour tout…
Ce dimanche matin, j’ai expliqué mon problème à mon Capitaine, qui est arrivé dans mon bureau avec un grand carton.
Le message était clair: a-gi-ssons!
L’heure était venue de réagir énergiquement.
Même si j’avais envisagé des solutions drastiques, une fois devant mon carton, j’ai revu mes ambitions à la baisse.
Ce sont finalement mes classeurs de notes et de cours issus de mes études de journaliste, ainsi qu’une série de livres de travail qui se sont retrouvés dans le carton en question.
La place dégagée m’a permis d’installer les éléments qui m’accompagnent désormais dans mes nouvelles aventures…
J’adore voir ce bureau et son contenu évoluer…
Il suit ma vie pas à pas…
Martine Péters
