Sartre et le Castor…

Entre 14 et 17 ans, j’ai lu les livres de Jean-Paul Sartre.
A chaque fois, j’ai pris un coup à l’estomac, extrêmement impressionnée par la pensée de cet auteur que mes professeurs, pour diverses raisons, ne m’encourageaient pas à lire. 
Bien plus tard, j’ai dévoré « Le Deuxième Sexe » de Simone de Beauvoir, compagne de Sartre, et j’ai été fascinée par l’intelligence et la justesse de son essai devenu une oeuvre magistrale sur la condition de la Femme.
Je partageais ses idées et ne pouvais qu’être admirative de sa façon magistrale de les exprimer.
Chacun à leur façon Sartre et Simone de Beauvoir, surnommée « Le Castor » par ses proches, ont enrichi ma réflexion, m’ont apporté des éclairs de lucidité sur la condition humaine, comme d’autres philosophes et écrivains l’ont fait eux aussi.

Je n’avais pas eu l’occasion de voir le téléfilm en deux parties de Claude Goretta: Sartre, l’âge des passions, sorti en 2006.
Quand j’ai vu par hasard le week-end dernier que les deux épisodes étaient programmés à la suite l’un de l’autre, je suis restée devant l’écran.
Mon Capitaine m’y a rejointe et nous avons enregistré la deuxième partie pour la voir le lendemain.
J’ai été totalement impressionnée par la prestation des deux acteurs principaux Denis Podalydès et Anne Alvaro…
La ressemblance physique avec les personnages, leur jeu subtil, l’histoire, l’immersion dans cette époque si agitée et pourtant si riche… tout a contribué à me captiver.
Dans la foulée, j’ai voulu voir le documentaire sur Simone de Beauvoir, qui avait été programmé après la deuxième partie du film.
Il arrive que la télévision soit passionnante lorsqu’elle prend l’option de ne pas céder à la médiocrité.

Martine Péters

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