Quand la nature se fâche…

Mercredi.
Il était à peine plus de 19 heures quand j’ai réalisé qu’il commençait à pleuvoir sérieusement tandis que l’orage se rapprochait. 
Je venais de passer un merveilleux moment au milieu de mes roses, mais là… l’atmosphère changeait radicalement.
Le temps que j’aille rejoindre mes petites poules, visiblement très effrayées, et il a commencé à pleuvoir des cordes.
J’ai rentré la petite troupe, l’ai rassurée, et je suis rentrée.
Quelques mètres à peine à franchir, et j’étais trempée.
A ce moment-là, j’en riais encore.
Quelques instants plus tard, je ne riais plus.
La pluie s’est transformée en grêle.
Impuissante, je la regardais s’abattre sur mes rosiers, craignant des dégâts importants.
Ce que j’ignorais encore, c’est que le danger était ailleurs.
En passant dans le hall, j’ai réalisé  qu’il y avait une flaque par terre.
Réaction normale d’une personne qui vit avec un chiot: j’ai pensé que Kali  s’était oubliée, peut-être effrayée par l’orage.
Mais en y regardant mieux, j’ai constaté que la flaque était… énorme.
Mon Capitaine, appelé en renfort a ouvert la porte donnant sur l’entrée et là… tout était inondé, y compris la pièce adjacente.
Pire encore: dehors, l’aubépine d’Adèle était au sol, brisé net.
Un instant plus tard, le téléphone sonnait: le Maire appelait mon Capitaine à la rescousse.
Des arbres étaient tombés en travers de la route.
Tous deux étaient partis depuis peu de temps quand mon mari m’a appelée pour me demander de venir prendre une photo de l’arbre à terre.
A ce moment là, je ne savais pas où il se trouvait… 
J’ai donc parcouru le verger pour me rendre sur la route.
Et là… j’ai réalisé que l’arbre en question, très imposant, se trouvait à quelques mètres de l’entrée côté jardin, en travers de la route.
Rapidement, le bal des tronçonneuses s’est mis en route.
Les uns coupaient, d’autres dégageaient les branches…
Pour ma part, j’ai épongé le hall et l’entrée de la maison, laissant l’inondation de la réserve pour plus tard, et j’ai aidé à transporté quelques branches.
C’était ridiculement peu par rapport au travail des hommes, mais au moins… j’ai participé comme j’ai pu.
En rentrant, je n’ai pas eu le coeur de retourner voir mes roses.
Quelques fleurs sont tombées, mais il me semble que les dégâts sont limités en regard de ce qui s’est passé ailleurs.
J’espère qu’il n’y a pas eu trop de dégâts ailleurs dans le village…
La journée commence sur une incertitude.

Martine Péters

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