Coup de sonnette dans la matinée de ce dimanche: un livreur m’apporte un bouquet… une belle attention de mon fils qui n’a pas pu être présent pour la Fête des Mères, mais qui était là par le coeur!
Quelques minutes plus tard, je suis dans le jardin avec l’un de nos amis venu passer la journée avec nous, « kidnappé » par mon Capitaine.
Je lui montre le magnifique rosier qu’il m’a offert il y a quelques jours, et qui est désormais planté dans la roseraie.
Georges aime les roses, lui aussi, et il est devenu quasi rituel pour nous de nous promener parmi les rosiers lorsqu’il nous rend visite.
Dans cet univers sur le point de fleurir, nous échangeons nos impressions, nos expériences, nous attardant devant une plante dont la croissance m’inquiète, ou devisant sur l’histoire d’un rosier ancien.
Son âge, me dit-il, limite ses propres ambitions en matière de plantations, mais il aime l’atmosphère qui règne dans notre jardin.
J’ai rêvé d’un jardin à l’anglaise, préservant un aspect un peu plus sauvage et naturel, où la végétation donne l’illusion de ne pas être domestiquée.
Il commence doucement à prendre forme…
Vous est-il déjà arrivé de vivre un moment privilégié?
Ce le fut pour moi en ce radieux dimanche de printemps, comme c’est à chaque fois le cas lorsque j’ai la chance de pouvoir écouter cet homme bon auquel l’âge a enseigné une sagesse tranquille.
MP