J’ai appris cette semaine, à travers une brève parue dans le magazine Femmes d’Aujourd’hui, que certains musées italiens utilisaient désormais des caméras d’un genre un peu particulier.
Elles décèlent les émotions sur le visage des visiteurs.
Dans quel but?
Déterminer et mesurer la popularité des oeuvres exposées.
Pour ma part, j’hésite entre deux adjectifs: lamentable ou effrayant?
Va-t-on se mettre à « liker » les oeuvres d’art, histoire d’être dans la déplorable tendance qui s’impose de plus en plus dans notre drôle de monde?
Ce qui me rend le plus perplexe?
Chacun like et donne son avis sur tout, à tort et à travers, sans mesure… mais peu se déplacent pour voter vraiment, là où les voix pourraient avoir une influence sur leur vie quotidienne et leur avenir.
Vous avez dit paradoxal?
Martine Péters