Le goût de la plume…

J’aime écrire.
Il s’agit d’un besoin vital pour moi: je ne me sens pas bien si je n’ai pas la possibilité de m’isoler plusieurs heures par jour pour l’assouvir.
Pourtant, une ou deux fois par année, il m’arrive de ne plus pouvoir le faire.
J’ai comme une indigestion de mots, plus d’envie…
Pire: je ne me sens plus capable d’aligner deux lignes correctes.
C’est un signe pour moi: le moment est venu de prendre un peu de recul et de m’adonner à d’autres activités.
En principe, cela dure deux ou trois jours, parfois moins.
Et je le vis très mal…
Loin de mon clavier et de mes stylos, je suis comme orpheline.
L’écriture est le pilier de ma vie, la délaisser est une désertion…
Il y a une dizaine de jours, j’ai traversé l’une de ces « crises ».
Comme par hasard, en plein été, période de vacances pour la plupart d’entre nous…
J’ai donc pris deux jours pour m’éloigner de la plume, me contentant de poster un texte quotidien sur Ecriplume.
Comment expliquer… je savourais ces moments de pseudo-liberté tout en sentant poindre un manque qui grandissait au fil des heures.
Mais je le réprimais, consciente que si je cédais à ses appels, la situation ne s’améliorerait pas.
Un peu comme lorsque la chaîne de votre vélo déraille.
Même si vous avez envie d’avancer, vous savez pertinemment que vous ne pourrez le faire qu’après avoir remis la chaîne à la bonne place.
Trois jours plus tard, je recevais une commande d’article suivi, la semaine suivante, par une autre, plus conséquente.
L’heure était venue de terminer mes mini vacances….
Un petit plongeon dans le grand bain, rien de tel pour se remettre au pas!
Le goût d’écrire est revenu.


MPG

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