L’homme qui vivait dans le ciel

Le nez en l’air, je regarde souvent le ciel en pensant à cette poignée d’hommes et de femmes qui vivent à bord de la station spatiale internationale à pus de 400 kilomètres au-dessus de nos têtes.
Comme beaucoup d’entre nous, j’ai une pensée particulière pour Thomas Pesquet.
Ces derniers jours j’ai regardé les photos qu’il a prises des Hautes Alpes, j’ai lu les dernières nouvelles le concernant, et j’ai ainsi appris que le module de la station ISS présentait des fissures superficielles.
Aucune fuite d’air n’a été détectée pour l’instant, nous dit le magazine Sciences, mais ces fissures vont sans doute s’étendre avec le temps.
Par le passé déjà, une micro fissure provoquant une fuite d’air avait été réparées par les cosmonautes sans qu’elle ait eu le temps de mettre l’équipage en danger.
Le 13 octobre, Thomas Pesquet deviendra le commandant de bord de la station.
Puis, ses collègues et lui reviendront sur Terre à la fin de ce même mois.
La station, elle est censée rester opérationnelle jusqu’en 2024.
L’apparition de ces fissures modifiera-t-elle cette prévision?
Rien n’est moins sûr si l’on en croit les déclarations de la Nasa,  de l’agence spatiale russe Roscosmos et de l’ agence spatiale européenne ESA , toutes désireuses de maintenir leur présence à bord de l’ISS.

Martine Péters

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