C’est normal: en novembre, le temps se cale lui aussi sur l’heure d’hiver, repeignant le ciel et la nature en gris.
Commence alors l’une des périodes les plus frustrantes pour moi dans la roseraie.
Quelques rares rosiers continuent à se battre envers et contre tout, et s’obstinent à faire fleurir encore quelques fleurs dont je respire le parfum, très consciente que je ne le retrouverai ensuite que dans quelques mois.
Cette année, « Jude the Obscur » et « Mme de Staël » sont les plus tardives…
La météo de l’année a été si particulière qu’il n’a pas été nécessaire d’arroser durant tout l’été.
Et les rosiers ont poussé, poussé jusqu’à atteindre pour certains des hauteurs démesurées.
A la porte de l’hiver le jardin ne ressemble plus à grand chose et mériterait une bonne taille… qui va devoir attendre le mois de février.
Mais j’ai cependant une petite nouvelle agréable qui s’annonce: ce lundi arriveront les deux rosiers commandés pour être plantés en racines nues, en novembre: « Impératrice Joséphine » et Paul’s himalayan musk ».
Deux perles que j’attendais avec impatience…
MP
Novembre grisouille
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