La plume bienfaisante

Quand ça va, j’écris.
Quand ça ne va pas.. j’écris aussi.
Quand je travaille, j’écris encore.
Autant dire que j’écris tout le temps…
Au coeur de cette période de deuil très difficile pour l’ensemble de notre famille, nous avançons un peu « au radar », accomplissant toutes les tâches qui doivent l’être, et étant présents les uns pour les autres.
Je m’efforce également à me concentrer pour préparer ce qui m’attend à la rentrée, ce qui n’est pas simple en ce moment alors que mes pensées s’envolent systématiquement vers celle qui nous manque tellement.
Mais j’ai enfin pu trouver un peu de temps pour commencer à faire ce que je souhaitais.
Ecrire… pour elle.
Un jour de cette année, dans la roseraie, elle m’avait demandé sur quoi je travaillais en ce moment, et je lui avais parlé du livre qui m’occupe depuis près de deux ans maintenant, et que j’écris avec une femme épatante devenue mon amie au fil des mois.
Elle m’avait dit:
– Tu écris un livre sur son histoire… 
Oui. Et qui sait, peut-être un jour en écrirais-je un autre avec toi! 
Elle avait éclaté de rire:
– Moi!? Ça n’intéresserait personne!
– Si, si! S’il s’adresse à tes enfants et tes petits-enfants, il sera précieux! 
Elle avait réfléchi et avait ajouté:
– Je n’avais pas pensé à ça… Tu es sérieuse? Tu ferais ça?
– Bien sûr! Tu raconteras et j’écrirai. On s’installera dans la roseraie et ça nous fera encore de belles journées sorties d’un livre de Pagnol!
– Nous viendrons plus souvent, l’an prochain.
– Et bien nous commencerons au printemps, si tu veux!

Elle ne sera pas là au printemps.
Mais je vais tenir ma promesse…

Ecriplume

 

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