Un article paru sur le site d’informations Slate, mais repris de CNN, a tout récemment attiré mon attention…
Son titre: « Des biologistes découvrent ce qui pourraient être le premier animal hybride de l’Histoire. »
Il expliquait que les Sumériens, représentés sur la mosaïque ci-dessus, parlaient dans leurs textes d’un équidé appelé le kunga.
Il est représenté dans l’art mésopotamien, et serait issu, selon ce qu’ont pu définir les biologistes, du croisement entre des ânes domestiqués et sauvages.
Ces équidés, apparus il y a 4 500 ans, soit 500 ans avant l’arrivée des chevaux domestiqués, tiraient les chars de guerre et servaient au déplacement des élites.
Mais ils devaient avoir une grande importances pour les Sumériens car non seulement ils apparaissaient sur leurs mosaïques, mais certains d’entre eux ont même été enterrés avec des dignitaires au statut social important.
Ils réunissaient en eux les qualités de docilité d’un âne domestiqué mais aussi de rapidité et force d’un âne sauvage.
Cette information est typiquement de celles qui me fascinent.
Pourquoi?
Parce qu’une fois de plus, c’est grâce à l’Art que des renseignements précieux sont arrivés jusqu’à nous, permettant aux historiens d’en savoir davantage sur ces peuples lointains…